Maintenance préventive : un levier souvent sous-estimé pour la durabilité de vos installations
- NCV

- 9 avr.
- 2 min de lecture
En climatisation et ventilation, les projets sont souvent jugés sur leur coût initial, leur puissance ou leur rendement théorique.
Mais un facteur-clé est trop souvent négligé : la maintenance préventive.
Et pourtant, c’est l’un des leviers les plus puissants pour garantir la longévité, la performance et le retour sur investissement d’une installation CVC.
1. Ce qu’on appelle « maintenance préventive »
Il s’agit de l’ensemble des actions planifiées visant à :
prévenir l’encrassement ou l’usure des composants
sécuriser le fonctionnement de l’installation
optimiser les performances dans le temps
anticiper les pannes avant qu’elles n’interviennent
Contrairement à la maintenance curative (intervenir quand ça casse), la maintenance préventive agit avant les dysfonctionnements.

2. Ce que coûte un défaut de maintenance
Un système mal entretenu, c’est :
une surcharge électrique (moteurs encrassés, filtres colmatés)
une baisse de rendement progressive (échangeurs obstrués)
une usure prématurée des composants (surchauffe, vibrations)
des coûts d’intervention plus élevés, souvent dans l’urgence
Sans compter l’impact sur l’exploitation :
baisse de confort pour les occupants
interruption de l’activité (salle informatique, salle blanche, cuisine, etc.)
non-conformité réglementaire (ERP, HACCP…)
3. Les équipements concernés
Tous les systèmes techniques nécessitent une maintenance préventive :
CTA (centrales de traitement d’air) : contrôle des filtres, ventilateurs, moteurs, étanchéité
VMC (simple ou double flux) : vérification des débits, nettoyages des gaines, remplacement des filtres
Climatisation DRV ou PAC : vérification des pressions, nettoyage des batteries, contrôle de régulation
Caissons d’extraction de cuisine : dégraissage, nettoyage des conduits, contrôle coupe-feu
Un calendrier régulier permet d’éviter l’effet « point de rupture » où tout dysfonctionne en même temps.
4. Un coût maîtrisé, un gain certain
Contrairement aux idées reçues, la maintenance préventive :
n’est pas chère au regard des économies générées
évite les arrêts coûteux et les remplacements prématurés
permet d’allonger la durée de vie des installations de 5 à 10 ans
Elle permet également de planifier les interventions pendant les périodes creuses, au lieu d’être dépendant d’un dépannage d’urgence.




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