5 erreurs fréquentes dans le choix d’un système de climatisation pour bâtiment tertiaire
- NCV
- 13 mai
- 2 min de lecture
Choisir un système de climatisation pour un immeuble de bureaux, un établissement recevant du public ou un local d’activité ne se résume pas à comparer des puissances ou des prix.
De nombreux projets pâtissent d’une sous-évaluation des besoins réels, ou d’un mauvais calage entre usage, technique, et exploitation.
Voici 5 erreurs fréquentes que nous rencontrons régulièrement — et comment les éviter.
1. Penser uniquement en kW… sans raisonner en usage
Il ne suffit pas de connaître la puissance thermique nécessaire pour choisir un système pertinent.
Un bâtiment tertiaire peut regrouper des zones aux besoins très différents : salles de réunion, open spaces, bureaux individuels, couloirs, archives, locaux techniques…
Un bon système n’est pas seulement puissant : il doit être adaptable aux variations d’usage et aux horaires d’occupation.
Exemple :Un DRV sera plus pertinent qu’un monosplit dans un immeuble multi-utilisateurs avec des températures variables par zone.
2. Sous-estimer la question acoustique
Le confort acoustique est un critère majeur, notamment dans les bureaux, les établissements scolaires, ou les crèches.
Une mauvaise anticipation peut entraîner :
des réclamations des occupants
des pertes de concentration
des travaux correctifs coûteux
À vérifier :
Niveaux sonores (dB(A)) à pleine charge
Isolations vibratoires
Vitesses d’air en gaine ou en bouche
Position des unités intérieures

3. Négliger la maintenance dès la conception
Un système performant sur le papier peut devenir un point de blocage en exploitation s’il est :
peu accessible
coûteux à entretenir
sans pièces détachées disponibles
Bon réflexe : intégrer dès le choix du matériel :
l’accès aux filtres
la fréquence des entretiens
la disponibilité des pièces
la formation du personnel de maintenance
Chez NCV, nous conseillons des gammes durables, maintenables, et standardisées.
4. Choisir un système sans tenir compte des contraintes du bâtiment
Chaque bâtiment a ses propres contraintes :
surface disponible en toiture ou en local technique
limitations de poids ou de bruit
longueurs maximales de liaisons frigorifiques
règles d’urbanisme ou de copropriété
Un système peut être très performant sur le papier, mais inadapté au site réel.
C’est pourquoi une visite technique ou un relevé sérieux est souvent indispensable.
5. Comparer uniquement le prix d’achat… sans évaluer les coûts sur 10 ans
Le coût d’une climatisation ne se limite jamais au devis initial.
Il faut aussi prendre en compte :
la consommation annuelle (SEER, SCOP)
les frais de maintenance
la durabilité des composants
les évolutions possibles (ajout d’unités, réaffectation des espaces)
Une solution moins chère à l’achat peut coûter 30 à 50 % plus cher à l’exploitation sur 10 ans.
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